Depuis des millénaires, pour les Asiatiques tout est Ch’i. Manque d’énergie, baisse de moral... ouvrez-lui !
Pour les orientaux, c’est l’énergie qui relie tout ce qui compose l’univers. Les Ch’inois l’appellent Ch’i, les Japonais Qi (ou Ki) et en Inde, on parle de Prana. Quel que soit son nom, cette énergie est à la base de tout : c’est le souffle de vie qui est en nous et qui nous entoure. Le Ch’i se nourrit de nos pensées, de nos émotions, de nos aspirations... On l’a tous plus ou moins expérimenté : des idées noires, un coup de blues portent un coup au moral et s’accompagnent souvent d’une baisse de tonus, d’un manque d’énergie. Le Ch’i est également influencé par l’environnement, l’alimentation, la forme physique, la météo, l’entourage... En effet, un changement d’air, un rayon de soleil, une soirée entre amis s’avèrent parfois très requinquants.
Le Ch'i prend sa source dans les chakras, sept points alignés entre le sommet du crâne et l’extrémité de la moelle épinière, puis il circule par les méridiens et se propage dans chaque cellule de l’organisme. Si pour nous, le Ch’i demeure abstrait, pour les orientaux c’est une réalité tangible. En médecine chinoise, toute maladie est la conséquence d’un déséquilibre des énergies causé soit par des émotions qui affaiblissent le potentiel immunitaire et énergétique du corps soit par des facteurs externes (climat, virus).
Le taï ch’i chuan, l’aikido, le kinomich’i, le qi gong, le yoga... toutes les techniques (ou presque) d’origine orientale s’appuient sur le Ch’i. D’ailleurs, dans leurs noms, on retrouve généralement le Ki, le Ch’i. Une des caractéristiques communes à ces disciplines est de prendre conscience de son corps par des mouvements simples, des gestes lents ou encore des positions fixes. Le but n’est pas d’imiter des exercices ou des positions mais de comprendre ce qui se passe en nous, de rester concentré sur soi, totalement présent dans ce que l’on fait. Ces exercices favorisent le retour au calme, apaisent les tensions tout en assouplissant et en fortifiant le corps (tenir des postions sans fléchir nécessite un bon tonus musculaire). Pour certains, elles permettent de se réconcilier avec soi-même, de se sentir en harmonie avec les autres... le Ch’i peut ressembler à une thérapie. Selon les disciplines et selon les profs, il y a une dominante spirituelle voire mystique plus ou moins forte. Si vous y êtes réfractaire, vous aurez peut-être du mal, par exemple "à vous ancrer dans le sol pour vous relier aux énergies de la terre et du ciel".
En médecine chinoise toute maladie résulte d’un déséquilibre énergétique. En pratique, en plantant ses aiguilles sur des points précis du corps, l’acupuncteur disperse un ch’i bloqué afin de restaurer sa circulation. Si on est allergique aux aiguilles on peut faire appel aux doigts d’or des masseurs. Dans le massage shiatsu comme dans le massage chinois, le travail consiste à harmoniser le ch’i, en appuyant sur des points spécifiques.
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